Home Sweet Home

C'est donc ça la vie de famile, Home Sweet Home, une histoire d'aspiration et de souffles, d'aspirateurs & de souffleurs. Une histoire domestique, domestiqué, parfois inspirée, parfois aspirée, parfois expirée.
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aspiré
expiré
soufflé
domestiqué
hésitant
anti-hiérarchique

Je suis l’ombre de la lumière

J’ai étudié le travail de MIGUEL traitant de l’art et de la déficience visuelle.

Au fil tu temps, j’ai commencé à VOIR l’espace différemment
à ne plus VOIR avec les yeux, à appréhender l’espace hasardeux
à ressentir l’espace sous une forme plus débridé, plus imaginaire, plus imaginé

Je rentre peu à peu dans la peau du protagoniste, je délaisse la vue et devient artiste
Changement dans la compréhension de l’espace qui m’entoure, qui m’encercle, qui me porte secours.

Je me rends compte de la difficulté à circuler, sur cet espace ou règne l’adversité.

Une fois cette expérience accomplie, je commence à percevoir d’autre son, à considérer d’autre appuis, sentir d’autre émanations.

Je connecte la vue au toucher et regarde enfin avec doigté
J’écoute les murs, je sens les arbres et les pas qui murmures

J’étudie l’oeuvre de Bramblitt et commence à comprendre que les tableaux ne sont pas réservés à une élite,
Mais en conséquence, me révèlent tous leurs sens

Je peux enfin voir différemment, et sur la vue ne me concentre plus seulement
Mais commence à utiliser les sens que je n’ai pas connu

Cathédrale de Carvere, je m’en suis inspiré pour créer mon univers

La relation qui se crée sous le regard du lecteur, entre un aveugle et son auteur,

Imbus au départ de préjugés sur les handicapés
Mais qui, à la fin se rend compte qu’il y voit certainement moins.

Je refais une expérience dans les bois, je m’immisce en plein milieu d’une nature aux aboies

Mon apriori est parti, et mon ressenti s’épanouit